Intervenants

Obliques — les Transversalités chorégraphiques

Valérie Colette-Folliot

Sémiologue de la Danse, Membre du Conseil International de la Danse CID partenaire officiel de l'UNESCO

© Philippe Colette

Docteur en arts du spectacle, Valérie Colette-Folliot est professeur d’histoire de la danse et culture chorégraphique. Membre du Conseil International de la Danse CID partenaire officiel de l'UNESCO, experte de danse pour le Ministère de la Culture et de la Communication, jury dans le cadre du Diplôme d’Etat de professeur de danse, elle enseigne depuis 1993 en conservatoire et centre de formation habilité. Parallèlement, elle intervient comme chargée de cours pour l’enseignement supérieur, notamment à l’Université de Caen ou à l’Université d’Evry au sein du Département Arts du Spectacle.

En outre, elle réalise séminaires et conférences à l’initiative d’établissements tels que lycées, universités et grandes écoles (Université de Strasbourg, Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris), en partenariat parfois avec la Bibliothèque nationale de France et/ou l’Opéra national de Paris (Costumes de danse ou la Chair représentée).

Afin de proposer son propre regard sur l’art du danseur, l’idiome du Corps dansant glorieux est devenu pour elle l’un des concepts opératoires à l’œuvre dans cette théopoétique de l’imaginaire chorégraphique occidental placée sous le signe de la judéo-chrétienté. Pour l’auteur, la sémiologie de la danse au feu des mots et des gestes sera donc l’une des méthodologies sachant proposer une vision dialectique sur le monde du ballet au risque du réel entre rêve et réalité : sublime, expression du merveilleux.

Bénéficiaire de la bourse Ebauche, une aide à l’écriture lui a été attribuée par le Centre Chorégraphique National de Caen en Normandie, Direction Alban Richard, pour un guide de danse du professeur dont elle est l’initiatrice, ouvrage intitulé L’Epaisseur du geste. En guise de travail préparatoire à celui-ci, Valérie Colette-Folliot organise une journée d’études sur la danse : Obliques / les Transversalités chorégraphiques, programmée à l’Université d'Évry-Val-d'Essonne le 20 octobre 2017 dans le cadre du Département Arts du Spectacle et Musicologie.


Ouvrages & articles
Costume de danse, ou La chair représentée, La Recherche en danse, 1997.
• « Sans grandiloquence », in La danse, une culture en mouvement, Actes du Colloque international de l’Université de Strasbourg, Centre de Recherches Européennes en Education Corporelle, Mai 1999.
• « L’œil de l’Amour » », in La danse, une culture en mouvement, Actes du Colloque international de l’Université de Strasbourg, Centre de Recherches Européennes en Education Corporelle, Mai 1999.
• « Les usines du rêve, industries théâtrales et cinématographiques : La comédie musicale, une culture de masse ? », in Art Culture & Industrie, Actes du Colloque de l’Université de Strasbourg, Février 2007.
• « Intrigantes images de danse du XXe siècle : la beauté dans le mouvement et la beauté du geste », article pour le catalogue d’exposition Image(s) de la danse, Juin 2008 - Janvier 2009, Palais Garnier, Bibliothèque Musée de l’Opéra de Paris.
L’Apesanteur dansée ou le Corps dansant glorieux - Une idée, un concept, une réalité - Tome I, Collection Pointe, L'Échappée Belle Édition, 2015.
L’Apesanteur dansée ou le Corps dansant glorieux - Théâtralité et spiritualité - Tome 2, Collection Pointe, L'Échappée Belle Édition, 2017.

Jean Guizerix

Chorégraphe, Danseur Étoile de l’Opéra national de Paris

© Frédéric Desmesure

Né le 27 octobre 1945 à Paris, est chorégraphe, danseur étoile français.
En 1964, il se présente à une audition de l'Opéra de Paris où il est engagé.
En 1969, Roland Petit lui confie son premier rôle de soliste au Palais Garnier. Il participe aux spectacles dits « contemporains » donnés par l’Opéra Studio sous la direction de Michel Descombey et s’impose en créateur des premières chorégraphies que signent Michel Caserta, Jacques Garnier, Patrick Frantz, Norbert Scmucki, Daini Kudo.
En 1971, il est le partenaire de Claire Motte dans La Péri, puis devient premier danseur.
En 1972, il est consacré danseur étoile.
1973 signe la venue de Merce Cunningham au Palais Garnier, pour la création d’Un jour ou deux : Jean Guizerix travaille avec le chorégraphe dont il a suivi les recherches lors d’un voyage aux États-Unis, se distinguant d’ailleurs parallèlement aux yeux de George Balanchine pour Agon, Jerome Robbins pour En Sol, Rudolf Noureev dans La Pavane d'un Maure, de José Limón au Palais des sports de Paris en 1974.
À l'Opéra, il prend part aux créations mondiales des plus grands de sa génération : Glen Tetley, John Butler, Brian MacDonald, Félix Blaska, Oscar Araïz, Youri Grigorovitch, Rudolf Noureev, Alwin Nikolais, Lucinda Childs, Douglas Dunn, Karole Armitage, Andy Degroat, Dominique Bagouet, illuminant de sa personne le répertoire par une présence charismatique aux côtés de Wilfride Piollet, sa femme depuis 1971.
Dans le même temps, Jean Guizerix chorégraphie et enseigne tout en poursuivant sa carrière d’étoile, ouvert au monde de la danse contemporaine : O Tod, Oarystis, Hélios, Comme un souffle, Oiseaux tristes, Ondine, Tristia, Histoire du soldat, Afin qu’il n’y soit rien changé, Grange, Mnémosyne, La Conjuration (René Char), Penthésilée, Double je (Prix Carpeaux 1985).
Feront date ses contributions à divers hommages rendus dont celui à Erik Satie (Opéra-Comique, 1970), Igor Stravinski (mise en scène de Mavra), ainsi que des interventions à l'École d'Art lyrique (Mélodies, 1987), avec une entière participation aux reconstitutions baroques de Francine Lancelot pour Quelques pas graves de Baptiste en 1985 et Atys en 1987, tout en dansant simultanément pour Antony Tudor ou Twyla Tharp.
1986 marque un tournant dans sa carrière lorsqu’il crée, avec Wilfride Piollet, une compagnie riche du répertoire d’œuvres majeures signées Jerome Robbins, Merce Cunningham, George Balanchine, Jiří Kylián, José Limón, Yvonne Rainer, Francine Lancelot, Daniel Larrieu ou Andy Degroat.
En 1990, le Palais Garnier organise une « Carte blanche » à l’occasion de son départ.
1992 est un retour à New York, à l’invitation de Jerome Robbins pour Watermill.
1995 le retient encore quelque temps Outre-Atlantique au New York City Ballet.
1994 le rapproche plus avant du temps présent dans Les sept dernières paroles du Christ de Joseph Haydn, chorégraphiées par Christine Bastin, Mark Tompkins, Michel Kelemenis, Dominique Boivin, François Raffinot, François Verret, Andy Degroat, Daniel Larrieu, au festival de danse à Aix-en-Provence.
Il signe les chorégraphies de plusieurs ouvrages lyriques à l'Opéra Bastille : Les Noces de Figaro, Manon, La Dame de pique, Idoménée.
En 1996, il s’ouvre à la recherche, présentant sur la scène de l’Opéra Garnier un travail sur le répertoire romantique du début du XIXe siècle : Cahiers 1830 d'Arthur Saint-Léon.
Grand Prix national de la Danse 1984, il est nommé Chevalier de l’Ordre national du Mérite en 1989 et, de 1990 à 1998, il enseigne au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris.
En 1998, dans le cadre d’un hommage à La Mort du Cygne d’Anna Pavlova, il accompagne Wilfride Piollet dans ses expérimentations plastiques lors de la performance Gravitation, une vidéo réalisée par Philippe Colette et Valérie Folliot, à Poissy, dans un costume de la plasticienne Marie-Noëlle Deverre, sur une musique d’Allain Gaussin.
De septembre 1998 à décembre 2000, il est maître de ballet à l’Opéra de Paris avant de devenir conseiller pour la danse au Ministère de l'Éducation nationale en octobre 2000.
En décembre 1999, il répond de nouveau à l’invitation de Valérie Folliot pour un travail autour de la figure de l’Oiseau de feu, travail de reconstitution poétique d’après les archives du peintre russe Léon Bakst conservées à la BNF ; ce faisant, il assiste Wilfride Piollet dans la chorégraphie Attraction, une vidéo-danse réalisée par Abyme (Philippe Colette, Valérie Folliot et Elsa Rio), un solo interprété par Marie-Agnès Gillot sur la scène du Foyer de la danse du Palais Garnier, avec le soutien de la Direction du Ballet de l’Opéra de Paris, Direction Brigitte Lefèvre.
2001 couronne ses pas comme Officier des Arts et des Lettres (2001).
2003 l’appellera quelques temps au CCN de Roubaix Hauts-de-France, en tant que directeur artistique du Ballet du Nord.
Depuis 2003, il publie : Le moulin de Jerry (éditions Sens et Tonka), Aile jusqu'au bout m'aime (éditions l'Une et l'Autre) et Plumes abandonnées (L'Une et l'Autre), participant toujours à diverses productions dont Spectacle Molière à la Comédie-Française, Orphée aux Enfers et La Traviata à Dijon.
En 2004, il crée le ballet Justamant-Pas.
En 2006 il met en piste Anonymes pour les étudiants de l’École du Cirque de Rosny.
Aujourd’hui enseignant et chorégraphe libre, il est particulièrement désireux de transmettre ses compositions empreintes toutes d’Histoire, de Mémoires et de Poésie (les écrits de Justamant, chorégraphe de la fin du XIXe siècle, Rimbaud, Mallarmé, Char).
Depuis 2010, l’aventure se poursuit avec notamment L'Histoire du Soldat à Poissy.
2012 salue sa carrière entière par l’insigne titre de Chevalier de la Légion d'Honneur.
2013 le voit revenir dans le spectacle Cartel monté par Michel Schweizer.
2014, reconstitution de Grange (Piollet-Guizerix) au Conservatoire de Paris (CNSMDP).
Disparition de Wilfride Piollet, le 20 janvier 2015.
2016 connaît un succès non démenti avec Passion pour Fanny Ardant au Théâtre du Châtelet, ou sa nouvelle version de Justamant-Pas pour les étudiants du CNSMDP.

Sylvie Jacq-Mioche

Historienne de la Danse, École de danse du Ballet de l'Opéra national de Paris

© DR

Sylvie Jacq-Mioche est professeur agrégé de lettres modernes et docteur en Histoire de l’esthétique.

Spécialiste du ballet romantique et auteur de nombreuses publications et articles, elle enseigne l’histoire de la danse à l’École de danse du Ballet de l’Opéra National de Paris depuis septembre 2004.

Elle collabore régulièrement aux programmes et aux publications de l’Opéra National de Paris.

Elle a participé au Dictionnaire de la Danse Bordas-Larousse (1999, 2008), Dictionnaire de la Musique Française au XIXème siècle, Athème-Fayard (2003), Encyclopédie des femmes créatrices, Editions des Femmes-Belin (2013).

En 2007, elle publie La danse vue par Maurice Béjart et Colette Masson, Hugo et Cie.

Jacques-Sylvain Klein

Auteur, Délégué de l'association La Maison Sublime de Rouen

© DR

Jacques-Sylvain Klein est né à Rouen en 1946. Il fait ses études secondaires au lycée Corneille de Rouen, avant d'être diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (1966), puis docteur en sciences de la gestion (Université Paris-Dauphine, 1972).

Reçu au concours d'administrateur de l'Assemblée nationale (1969), il y dirige notamment trois services (Communication ; Etudes et documentation ; Economie et évaluation), ainsi que l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, qu'il a été chargé de mettre en place en 1984. Il est conseiller économique de deux présidents de l'Assemblée nationale, Laurent Fabius et Henri Emmanuelli.

Spécialiste de finances locales et maire-adjoint de Rouen (1995-2001), il conseille plusieurs associations d'élus locaux, dont l'Association des maires de France et l'Association des maires des grandes villes.

En 1992, il crée, avec le sociologue Michel Crozier, l'association Culture et décentralisation et dirige la rédaction de la revue Topique.

Depuis 2007, il est délégué de l'association La Maison Sublime de Rouen, créée pour sauvegarder et mettre en valeur cet édifice, découvert en 1976, qui est le plus ancien monument juif de France, sinon d'Europe. Il organise en 2011 le colloque Les juifs de Normandie dans la société et la culture médiévales et participe au film de Cécile Patingre, Que cette maison soit sublime, sélectionné au Festival du film juif de Jérusalem.

Historien de l'art, il crée en 2010, à la demande de Laurent Fabius, le Festival Normandie impressionniste, dont il est le premier commissaire général. Il est aussi, la même année, conseiller scientifique du film de François Lévy-Kuentz Le scandale impressionniste. Il est commissaire de plusieurs expositions : Impressionnisme et Art vidéo (Rouen, Département de la Seine-Maritime, 2010), Philippe Ringlet (Rouen, Abbatiale Saint-Ouen et Musée des Beaux-Arts, 2015), L'Atelier en plein air, Les impressionnistes en Normandie (Paris, Musée Jacquemart-André, 2016).

Consultant en ingénierie culturelle, il concourt à la création, en 2015, de Destination Impressionnisme, une des quinze destinations touristiques labellisées par le ministère des Affaires étrangères, et vient de participer à la conception du nouveau spectacle (Vision Impressionniste) du Château d'Auvers-sur-Oise.


Ouvrages
L'Impressionnisme se lève en Normandie 1820-1886 (éditions Ouest-France, 2016).
Prix Lévarey-Lévesque 2016.
L'Atelier en plein air, les impressionnistes en Normandie (catalogue de l'exposition du Musée Jacquemart-André, en coll. avec Claire Durand-Ruel Snollaerts, 2016).
Destination Impressionnisme, Paris Ile-de-France et Normandie (Guide du Routard, Hachette, 2016).
Répertoire des sites impressionnistes en Normandie et à Paris Ile-de-France (Forum de la Destination Impressionnisme, Musée d'Orsay, 5 septembre 2016).
Lumières normandes, les hauts-lieux de l'impressionnisme (éditions Point de vues, 2013).
La Normandie des Impressionnistes (Guide du Routard, Hachette, éditions 2010 et 2013).
La Maison Sublime, l'école rabbinique et le royaume juif de Rouen (éditions Point de vues, 2006).
La Normandie, berceau de l'Impressionnisme (éditions Ouest-France, 1996, réédition 1999).
Gestion et finances des collectivités locales (collectif, Lamy, 1995).
Moderniser la fiscalité locale (dir., Economica, 1989).
L'explosion des impôts locaux (Documentation Française, 1986).
L'évaluation des politiques publiques (collectif, 1984).
Le statut des fonctionnaires parlementaires (Bibliothèque de l’Assemblée nationale, 1978).

Préfaces
Charles-François Daubigny (1817-1878), Aux sources de l'impressionnisme, ouvrage collectif (Ville d'Auvers-sur-Oise, en partenariat avec l'Association des Amis du Musée Daubigny).
Camille Pissarro, Rouen, peindre la ville, Claire Durand-Ruel Snollaerts (éditions Point de vues, 2013).
Vassili Polenov, le chevalier de la beauté, Tatiana Mojenok-Ninin (éditions Point de vues, 2013).

Alban Richard

Chorégraphe, Danseur, Directeur du CCN de Caen en Normandie

© Agathe Poupeney

Parallèlement à des études musicales et littéraires Alban Richard rencontre la danse contemporaine. Il sera interprète entre autre pour Odile Duboc, Christine Gaigg, Olga de Soto et Rosalind Crisp.

Il fonde l’ensemble l’Abrupt en 2000 et crée un répertoire d’une trentaine d’œuvres. Son écriture est processuelle, tramée de plusieurs partitions – pour la danse, la musique, la lumière et les costumes.

Depuis sa création, l’ensemble l’Abrupt a été en résidence au Théâtre de Vanves, au Centre National de la Danse de Pantin, au Forum du Blanc-Mesnil, au Théâtre Louis Aragon de Tremblay-en-France, à la Scène Nationale d’Orléans, au Prisme centre de développement artistique de Saint-Quentin-en-Yvelines, au Théâtre National de Chaillot, au Théâtre Paul Eluard (tpe) à Bezons puis au Théâtre 71, scène nationale de Malakoff.

En lien avec le monde musical, il collabore avec l’ensemble Alla francesca, les Talens Lyriques, les Percussions de Strasbourg, les ensembles Instant Donné, Alternance, l’IRCAM, et les compositeurs Laurent Perrier, Raphaël Cendo, Jérôme Combier, Robin Leduc…

Alban Richard est également un artiste de commandes. Depuis quelques années des installations-performances ont été déposées au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, au Musée du Louvre, au Musée du Quai Branly, au Musée Guimet, à la Abu Dhabi Art Fair…

En septembre 2015, Alban Richard prend la direction du centre chorégraphique national de Caen en Normandie.


Principales chorégraphies

   2018
Fix Me | spectacle | Le Cargö, salle de musiques actuelles de Caen, Festival Nördik Impakt
Haunt and Hunt | création habitants | Château de Carrouges
Vivace | spectacle | Théâtre municipal d’Avranches
The Loss of Your Embrace | commande | Le Merlan – scène nationale, Marseille

   2017
Une Fantôme-Danse | création habitants | Le Trident – scène nationale de Cherbourg en Cotentin
Breathisdancing | commande | La Pop, Paris

   2016
INSANE | création habitants | Comédie de Caen – CDN de Normandie
Practice opus 1 / Practice opus 2 / Practice opus 3 / Practice opus 4 | commandes | Théâtre 71 – scène nationale de Malakoff
Nombrer les étoiles | spectacle | Théâtre 71 – scène nationale de Malakoff et Théâtre Paul Eluard (tpe) – scène conventionnée de Bezons

   2015
Suites dansées | spectacle | Philharmonie de Paris
HOK – solo pour ensemble | commande | CCN – Ballet de Lorraine / Opéra de Nancy
Dawnlight/Night:Light | re-création

   2014
Tricksters | commande | Josette Baiz – Groupe Grenade / Grand Théâtre de Provence
Forevermore | création habitants | Théâtre National de Chaillot, Paris
Et mon cœur a vu à foison | spectacle | Théâtre National de Chaillot, Paris
Somehow myself survived the night | performance | Musée d’Art moderne, Paris
Combustion | in situ | Musée d’Art moderne, Paris

   2013
From afar | création habitants | Prisme d’Elancourt

   2012
For each extatic instant | création habitants | Scène nationale d’Orléans
The weird sisters’ project | in situ | Abu Dhabi Art Fair (EAU)
Boire les longs oublis | spectacle | Espace des Arts – scène nationale, Chalon-sur-Saône
Night:Light | commande | IRCAM, Festival Manifeste

   2011
Pléiades, un concert de musique et de danse | spectacle | Cité internationale de la danse, Montpellier Danse
It can’t be dying, it’s too rouge | commande | Toronto Dance Theater

   2010
Shake that Devil ! | in situ | CDC Paris Réseau

   2009
With my limbs in the dark | commande | IRCAM
Trois études de séparation : Lointain – Luisance – Lacis | spectacles | Festival Automne en Normandie

   2008
A Conspiracy | commande | Vif du Sujet SACD / Château de Villebois Lavalette
Luisance | spectacle | Forum du Blanc-Mesnil – scène conventionnée

   2007
as far as | spectacle | MC93 Bobigny Rencontres Chorégraphiques de Seine-Saint-Denis
Lointain | spectacle | Forum du Blanc-Mesnil – scène conventionnée

   2005
disperse | spectacle | MC93 Bobigny Rencontres Chorégraphiques de Seine-Saint-Denis

   2004
Downfall | spectacle | CND / Festival Faits d’hiver

   2002
Sous Surveillance | spectacle | Festival Faits d’hiver

   2000
Häftling | spectacle | Théâtre de l’Étoile du Nord, Festival Mouvements d’automne

   1999
Blood Roses | spectacle | Festival de Suscinio
Come Out | in situ | Théâtre de Chartres

Ilan Zaoui

Directeur artistique du groupe ADAMA, Chorégraphe de Rabbi Jacob

© DR

« Dans l’inconscient populaire, la danse hassidique des Aventures de Rabbi Jacob est immédiatement rattachée à Louis de Funès, génial interprète de ces pas maintes fois repris par les petits et les grands depuis quarante ans. Mais dans l’ombre du célèbre comédien se cache Ilan Zaoui, musicien talentueux et chorégraphe professionnel. Si cette danse est aujourd’hui encore si populaire, c’est sans conteste aussi grâce à cet homme qui apprit passionnément et patiemment au comique numéro un les pas et les réglages de ce ballet. Passionné de musique juive, souhaitant transmettre et communiquer au public des messages de paix aux travers de la danse qu’il considère comme un vecteur formidable de communion entre les peuples, Ilan Zaoui est un homme investi depuis de nombreuses années dans la défense de la culture israélite. Sa plus grande réussite s’illustre au travers de la troupe Adama, qui célèbrera bientôt ses 40 ans d’existence et qu’il dirige avec deux de ses frères. Professeur de danse durant de nombreuses années, Ilan a parcouru de nombreux pays pour assouvir sa passion : Pays-Bas, Canada, Etats Unis, Yémen, Israël, Espagne, Europe de l’Est ou encore de nombreux pays d’Orient. »