Dominique Chryssoulis écrit d'abord des nouvelles publiées en revues, puis des romans et du théâtre.
Sa première pièce La Fenêtre est mise en ondes sur France Culture en 1989. La trilogie Sonate (La Fenêtre,
Monsieur Tell et Du sable dans les chaussures) est montée en 1991 à Paris par Georges Bonnaud (aide à la création ministère de la culture) et publiée chez Actes Sud-Papiers.
Elle se tourne ensuite vers le roman, en écrit une dizaine et en publie sept, dont deux reçoivent un prix littéraire, avant de revenir au théâtre avec Vie de Mathilde Sincy,
adapté de son roman éponyme, et monté à Paris en 2007 par René Albold (aide à la production fonds SACD).
Depuis, elle alterne romans et pièces de théâtre.
En 2005, elle participe à l’écriture collective du spectacle Le monde bat de l’autre côté de ma porte de Frédérique Lazarini créé à Sceaux.
Saltimbanque, écrit en collaboration avec Estelle Bonnier-Bel Hadj, est créé en 2010 à Paris, repris en 2011, 2012 et 2013 (m. e. s. Elisabeth Commelin).
Pour une ville est retenu pour le spectacle Le théâtre et la cité au théâtre 95 de Cergy Pontoise en 2011 (m.e.s. Joël Dragutin).
Le roman La tectonique des plaques est adapté à la scène en 2011 et monté à Paris par Camille Dalo. (Reprise en 2012 et 2013).
Ile-variations est monté par Jeanne Coret et Jimmy Lanoë en septembre 2012 à Lorient, et repris en 2013.
Anamrhart est lu en public au théâtre du Rond-Point en 2013, dans une version pupitre de Jean-Luc Paliès.
Nos otages, lu en public en novembre 2014 lors du festival l'Été en automne au Nouveau Relax de Chaumont, est créé au théâtre Berthelot de Montreuil en mai 2015 (m.e.s. Elisabeth Commelin).
La mer qu'on voit danser est créée au théâtre Berthelot de Montreuil en juin 2016 (m.e.s. Herman Delikayan).
Traduite en anglais, la pièce, The crossing, est créée en langue anglaise au Théâtre de l'Opprimé en février 2017 dans une mise en scène de Tonya Trappe, et reprise en Anglais sur-titré en Français en février 2018.
Professeure de lettres, Dominique Chryssoulis a été, jusqu’en avril 2013, chargée de mission au ministère de l’Education nationale.
Aujourd’hui, elle se consacre à l’écriture et à ses projets littéraires et artistiques. Elle a animé, de 2012 à 2014, le comité de lecture des Ecrivains associés du Théâtre (EAT),
dont elle a été secrétaire jusqu'en 2017. Elle a fait partie du jury du Grand Prix de littérature dramatique en 2014 et 2015.
Ma première rencontre avec Alicia Alonso remonte à l’enfance. J’avais neuf ans, je commençais la danse classique, et découpais dans les magazines les photos de danseuses.
Sous l’une d’elles figurait la légende : Alicia Alonso, danseuse cubaine presqu’aveugle. Tant de beauté sur tant de malheur me déchirait le cœur.
Malgré ce handicap majeur dû à un double décollement de la rétine à vingt ans, Alicia Alonso a été l’une des plus grandes danseuses classiques du XXe siècle, enchaînant les tournées de par le monde avec les partenaires les plus célèbres.
La perfection de son art lui a valu le titre rarement attribué de Prima Ballerina Assoluta, décerné à la Russe Maïa Plissetskaïa, à l'Anglaise Margot Fonteyn, à l'Italienne Carla Fracci, à la Française Yvette Chauviré.
Alors que l’âge de la retraite à l’Opéra de Paris est fixé à quarante-deux ans, Alicia Alonso n’a raccroché ses chaussons qu’à soixante-quinze ans.
Également chorégraphe et professeur, elle dirige toujours, à presque quatre-vingt-dix-huit ans, le Ballet national de Cuba, l’une des meilleures troupes du monde.
● Signatures
— Samedi 17 mars 2018 à partir de 17 heures — Salon du Livre de Paris — Stand Ile-de-France P68 —
Lien
● Conférences
— en cours de programmation